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Dmitri Bilenkine

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Dmitri Bilenkine (1933-1987) fut jusqu'à sa mort un des piliers de la science-fiction soviétique, et même s'il n'a écrit quasiment que des nouvelles (un seul roman en 1983), celles-ci sont très nombreuses, ses articles, à peine moins. A cela il faut ajouter cinq anthologies qu'il a dirigées.

 

Il fut aussi l'un des maîtres d'oeuvre du séminaire de Maleevka, dans les années, ce séminaire qui forma une partie importante des grands auteurs actuels.

Parallèlement, et suite à des études de géologie, Dmitri Bilenkine fut journaliste, comme nombre de ses confrères (dont Kir Boulytchev), pour la revue Autour du Monde (Vokroug Sveta).

De l'ensemble de son oeuvre, qui, fait rare à l'époque soviétique, s'intéresse souvent aux questions écologiques et environnementales, une poignée de nouvelles a été traduite, et la plupart prennent place dans l'espace (autre préoccupation de Bilenkine):



Sur un sentier poudreux (На пыльной тропинке, 1966), trad. anonyme, Etudes Soviétiques, 1966, n°214, p. 52-54; autre traduction: Viktoriya Lajoye, in Patrice Lajoye, Dimension URSS, 2009, Rivière Blanche.Bilenkine1.jpg

Incident sur Oma (Случай на Оме, 1971), trad. Jacqueline Lahana, in Leonid Heller, Le Livre d'or de la science-fiction soviétique, 1984, Presses Pocket, p. 149-154.

Ces deux textes partagent une thématique commune, à savoir comme des hommes, imbus de leur anthropomorphisme, commettent des erreurs de jugement sur des créatures d'autres mondes, erreurs qui conduisent à des massacres.

Les Yeux étrangers (Чужие глаза, 1971 – et non 1967 comme indiqué dans la traduction française), trad. André Cabaret, Antarès, n°17, 1985, p. 34-45.

Encore une histoire d'erreur humaine, et terrible celle-là, impossible cependant d'en dire plus sans faire perdre tout son sel à cette nouvelle.Bilenkine2.jpg

Je suis fait pour voler (Создан, чтобы летать, 1980; première version du texte: But: voler!, Цель – летать!, 1974), trad. T. Kh., Lettres Soviétiques, n°302, 1984, p. 39-47.

Un texte sympathique mais sans plus, sur la rencontre improbable entre un garçon et le cerveau électronique d'un vaisseau mis au musée et qui ressent le besoin impératif de voler.

Test d'intelligence (Проверка на разумность, 1972 – et non 1974 comme indiqué dans la traduction française), trad. André Cabaret, Antarès, n°21, 1986, p. 28-45.

Fardeau humain (Бремя человеческое, 1980), trad. Ilya Iskhakov, Lettres Soviétiques, n°277, 1982, p. 135-146; repris sous le titre Servitude humaine, in anthologie Les Descendants d'Orphée, 1987, Moscou, Radouga, p. 203-218.

Que se passerait-il si on donnait la parole aux animaux sans modifier leur intellect? Comment serions-nous capable de les comprendre, surtout lorsqu'on peut s'attacher à la fois au loup et à sa proie? Une idée fort et écriture solide au service d'un texte sensible.Bilenkine3.jpg

Appâts terrestres (Земные приманки, 1974), trad. Varvara Mikhalkova, Lettres Soviétiques, n°336, 1986, p. 49-80.

Sur un mode journalistique, Bilenkine laisse deviner que divers phénomènes étranges, impliquant de bizarres oiseaux noirs et des disparitions d'énergie, sont vraisemblablement liés au passage sur la Terre d'extraterrestre. Il se dégage de ce texte une ambiance lourde, remarquable, jusqu'à ce que l'auteur gâche tout par une fin précipitée et terriblement « soviétique ».




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